en 1942
Antoine de Saint Exupéry écrit et illustre le roman « Le Petit Prince » /
en 2008
Joann Sfar adapte l’œuvre de Saint Exupéry en BD aux éditions Gallimard Jeunesse /
en 2020
Sylvia Kohler propose une version en BD – CONCERT avec les élèves du Conservatoire du Grand Besançon Métropole /
BD-CONCERT
« Le petit prince » de Joann Sfar
d’après l’oeuvre d’Antoine de Saint Exupéry
et avec l’aimable autorisation des éditions Gallimard JEUNESSE
vendredi 31 JANVIER 2020
20h – auditorium du Conservatoire
GRATUIT – sur réservation au 03 81 87 87 00
PROJET
Spectacle mettant en scène la bande dessinée « Le Petit Prince » du dessinateur Joann Sfar d’après l’œuvre d’Antoine de Saint Exupéry sous forme d’un diaporama dynamique alliant la musique en live et le théâtre (bulles de BD lues en direct) qui invitera le spectateur à un voyage sonore et visuel.
La musique jouée fera office de bande originale de film et participera à l’immersion de l’auditeur dans la fiction (pièces de Joe Hisaishi, Ludovico Einaudi, Dimitri Chostakovitch, Robert Schumann…).
Conte poétique et philosophique, le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry est d’abord publié aux États-Unis en Avril 1943 puis en France aux éditions Gallimard en 1946. Aujourd’hui, phénomène éditorial, Le Petit Prince est l’ouvrage de littérature française le plus lu et le plus connu dans le monde.
Antoine de Saint-Exupéry entame l’écriture du Petit Prince en 1942 pendant son exil aux États-Unis. Il puise dans la richesse de ses expériences et de son imagination pour raconter une histoire singulière et universelle.
En racontant l’histoire du Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry aborde des thèmes majeurs qu’il établit selon une dualité : visible et invisible, adulte et enfant, amour et amitié, voyage et sédentarité, espace et temps, danger et destruction, signes et significations, questions et réponses, bonheur et chagrin.
Ce spectacle propose de faire (re)découvrir le conte emblématique d’Antoine de Saint-Exupéry au travers de sa relecture par le dessinateur et scénariste Joann Sfar qui y retrouve en bande dessinée la poésie, l’émotion et toute la force symbolique du célèbre conte.
Joann Sfar met son art au service du livre de son enfance. A la fois fidèle au récit d’Antoine de Saint-Exupéry et libre de son mouvement, l’auteur du Chat du Rabbin donne un corps à l’aviateur, un sourire au petit prince. Il nous offre une œuvre inclassable, encensée par la critique et les lecteurs, restituant avec grâce et générosité l’esprit du texte original.
Élèves des classes de théâtre de Muriel Racine
& de piano de Sylvia Kohler
EXTRAIT DE l’INTERVIEW de Joann Sfar
# Télérama
Comment accueillez-vous la proposition d’adapter le petit prince ?
Comme on fait quand on a à s’approprier une œuvre aussi mythique : on s’incline avec gratitude et on y réfléchit à deux fois.Le projet était risqué pour toutes les raisons qu’on imagine, et en particulier parce que le livre était déjà illustré et que tout le monde a en tête les aquarelles de Saint Ex.
Au point qu’elles ont occulté, pour beaucoup de gens, la tonalité réelle du texte qui est très mélancolique (…). J’ai donc moins cherché à adapter ce texte qu’à le mettre en scène. J’avais l’orgueil fou de vouloir faire aussi un plaidoyer pour la bande dessinée, de montrer ce qu’elle pouvait apporter à la relecture aussi fidèle que possible d’un livre réputé intouchable (…). Le petit prince n’est pas un livre pour enfants mais un livre sur l’enfance, sur la gravité propre à l’enfance. Je voulais me confronter à celle-ci, la faire ressentir sans tricher sur les émotions.
Ce spectacle propose un croisement entre plusieurs arts et disciplines. Comme dit le renard au petit prince : « Apprivoise-moi » et le petit prince demande : « C’est quoi apprivoiser ? » et le renard répond : « C’est créer des liens ». C’est ce que propose ce spectacle : créer des liens entre plusieurs arts et disciplines : la BD, la littérature, la musique, la voix et le jeu.
CITATIONS d’Antoine de Saint-Exupéry dans « le Petit Prince »
« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent »
« Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin »
« C’est tellement mystérieux le pays des larmes »
« On ne connaît que les choses que l’on apprivoise »
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »